Qui est Designheure?
Designheure, société créée par Jean-Baptiste et Bénédicte COLLOD, édite des luminaires contemporains cent pour cent français.
Designheure s’entoure de créateurs de grand talent aux cursus hétéroclites, qui proposent des collections composites,différentes et complémentaires à la fois et hautes en couleurs.
Les gammes de Designheure se distinguent par la modularité de chaque collection, par une déclinaison de gammes complètes, par des lignes pures et par un design intemporel.
Designheure travail en majorité sur le marché de la prescription avec deux offres: les coloris standards du catalogue et une offre sur mesure.
Le travail de l’abat-jour est la signature de Designheure.
Un de ces créateurs, Kristian Gavoille, au cursus atypique.
– Architecte dplg, designer,
– prof invité à l’Enrad de Paris,
– prof à l’école Camondo de Paris,
et quand on lui demande de se définir: «Je suis un architecte qui n’a pas beaucoup construit, mais j’ai fait beaucoup d’architecture intérieure… et là aussi tout m’intéresse, du bouchon de porte en passant par la chaise et la table»
Son crédo: la Rencontre avec le porteur du projet.
« Moi, je fais ce métier pour les rencontres… Le plus beau chantier c’est le client qui l’apporte… Le projet ce n’est rien, s’il n’y a pas la rencontre… J’aime échanger avec ceux qui fabriquent, moi je ne fais que dessiner»
Parmi les projets qui ont jalonné son itinéraire, la mise en scène d’évènement à forte résonance comme le défilé de mode de Marithé et François Girbaud à Florence… et la «cabane de pécheur» sur le quai de St Tropez.
« J’aurais voulu courir la mer sur les voiliers»… L’appel du large!
Espace, légèreté, dépouillement des formes, utilisation de la matière, Luxiole est représentative de cette sensibilité. Kristian Gavoille est certainement très attachant et il nous le fait savoir.
Un autre profil: Raoul Raba
Formé aux beaux arts, passionné de mathématiques, autodidacte du design, il est avant tout peintre, sculpteur et spécialiste dans l’art du pavage (puzzle) comme en témoigne, parmi tant d’autres «la pantoufle de vair».
Personnage très éclectique dans ses choix, il passe allègrement et avec succès du design automobile (phares de la déesse 19 chez Citroën) à l’architecture «monumentale» (signal de Shanes) et différents ornements pour le palais Bourguiba.
A partir de 1966, la création de luminaires design devient le centre de son expression.
L’aboutissement de ses recherches s’approchera au plus près de l’oeuvre d’art. Ses structures luminaires remontent aux sources du design contemporain; elles se caractérisent par des formes géométriques harmonieuses, souples et vivantes à la fois.
La lampe» Radiolaire» en est l’exemple formel: 60 éléments assemblés, tels des fractales (fréquemment utilisées pour construire des images de synthèse) servent de réflecteurs de lumière, et nous laissent imaginer une éclosion de pétales.
Une approche différente: Hervé Langlais.
Architecte et designer avant tout; au sortir de l’école d’architecture de Rouen, Hervé Langlais fut le collaborateur de l’architecte Paul Andreu pendant plus de 15 ans.
Paul Andreu, né à bordeaux en 1938, est polytechnicien.
Parmi les distinctions de Paul Andreu:
– le grand prix national d’architecture en 1977,
– le prix Aga Khan d’architecture en 1995,
– le grand prix du globe de cristal décerné par l’Académie Internationale d’Architecture en 2006.
L’ouvrage le plus important à ses yeux est la réalisation de l’opéra de Pékin, au centre de la ville auquel a participé activement Hervé Langlais. On ne devient pas le collaborateur pendant plus de 15 ans de Paul Andreu, sans avoir des qualités certaines, une rigueur et un charisme à toute épreuve.
Directeur Artistique de la maison Lelabo depuis 2006, c’est encore avec une vision diamétralement opposée qu’ Hervé Langlais aborde la décoration intérieure par la création d’objets et de luminaires en INOX. Sa collection Nuage, pour Designheure, témoigne de son éclectisme et d’une sensibilité aiguisée.
Un parcours plus qu’atypique: Laurent Bailly.
Né à Besançon en 1960, Laurent Bailly poursuit des études supérieures de commerce à Bordeaux et plusieurs années à l’étranger.
Sa mère, artiste-peintre lui transmet sa sensibilité artistique et son père, industriel, ses aptitudes au design industriel.
De retour au pays, il travaille avec des architectes et des designers dont Joël Laffly (Montres Herbelin,Swatch), qui l’incite à réaliser ses propres créations.
Après avoir travaillé dans différents secteurs d’activité (hôtellerie, cosmétique, santé), il crée la société Applimage à Lyon en 2007.
Très encouragé par l’accueil réservé à sa première création, « l’Empirique», et à la succession de prix internationaux décernés en 2010, 2011, 2012 par l’ «Observeur du design» il décide de donner suite à cette reconnaissance en réalisant des objets de décoration et d’art de vivre. Ces créations seront proposées en pièce unique ou numérotées, fabriquées en petites et moyennes séries.
Son matériau de prédilection est le verre acrylique. C’est une matière noble et élégante quand elle est de qualité et travaillée avec des techniques adaptées.
Laurent Bailly n’aime pas les a priori; il pense qu’ils sont souvent un frein à la réflexion et qu’ils peuvent nous priver d’échanges précieux avec les personnes qui nous entourent.