OBJEKTO

Objekto, éditeur des classiques du design brésilien

Amoureux du Brésil et amateurs de design, les frères Benoit et Matthieu Halbronn et Guillaume Leman créent la société Objekto en 2004. Leur idée est simple et forte: identifier et éditer les meubles dessinés par les grands architectes et designers brésiliens depuis les années 1950 à nos jours.

Des objets et des meubles imaginés la plupart du temps pour un lieu, peu ou jamais édités.Le trio travaille depuis huit ans à mettre en lumière un patrimoine riche et méconnu. Un métissage des mouvements européens et brésiliens. Le séjour de l’architecte Le Corbusier, invité par le gouvernement dans les années 30, crée une rupture dans l’architecture et le design brésilien. La jeune garde est influencée par les mouvements européens, on y trouve Lucio Costa ou encore Oscar Niemeyer.

Dès leur édition en 2004, la lampe Eclipse de Mauricio Klabin (1982) et le fauteuil Paulistano de Paulo Mendès da Rocha (1957) rejoignent la collection permanente du département Architecture et Design du musée d’art moderne de New-York (MOMA).

Créé à l’origine pour meubler les salons du Ginasio Atlético Paulistano de Sao Paulo, ce fauteuil, signé par le célèbre architecte Paulo Mendes Da Rocha en 1957, est rapidement devenu un classique du design brésilien. Le CONCEPT CONSTRUCTIVISME de la structure, composée d’une unique barre d’acier pliée, et son assise, en cuir ou en coton, procurent à ce fauteuil une légèreté esthétique et un confort incomparable.

Le constructivisme: important courant de l’abstraction qui se développe à partir de 1913 environ sur la base du cubisme et du futurisme (mouvement artistique fondé en Italie en 1909 pour la glorification de la civilisation moderne, du progrès technique et de la vitesse contre la tradition conventionnelle et le passéisme culturel) utilisant exclusivement des éléments géométriques comme le cercle, le rectangle ou la ligne droite. Le principe du constructivisme n’a pas perdu son impact, est repris périodiquement par de nombreux artistes.A partir des années 20, l’idée constructiviste inspire l’architecture, la sculpture, les arts appliqués. Elle favorise le développement du design, elle posera les bases de la typographie moderne et fait découvrir la technique du photomontage.

C’est au Bauhaus que les nouvelles idées de l’après-guerre marquent un enseignement tourné vers le rationnel et le fonctionnel. Dans cette école des artistes comme: Kandinsky, Klee, Moholy-Naguy, Gropius forment les plasticiens et les stylistes de la nouvelle époque industrielle.

« Faire des mobiles, c’est un permanent hommage au sculpteur Alexandre Calder, grand artiste ingénieur, et à son inépuisable talent».

« Faire des mobiles, c’est se souvenir de l’étonnement de Duchamp et de la joie de Miro».

L’ART CNETIQUE

Rappelons que l’épopée de l’art cinétique débute en 1955, date à laquelle la galerie Denise René ouvre au public la retentissante exposition; Le Mouvement; sur une proposition de Victor Vasarely. Considéré comme l’un des précurseurs les plus influents de la mouvance cinétique, Vasarely y présente ses premières pièces abstraites en noir et blanc, aux côtés de figures tutélaires telles que Marcel Duchamp et Alexandre Calder et de réalisations de jeunes artistes: Agam, Bury, Jacobsen, Soto et Tinguely.

 

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